Ça y’est ! Nous passons la frontière Indo-Népalaise de Sonauli, après une longue journée épique à enchaîner train de super bonne heure et long trajet en bus local très vétuste (cf. Article précédent), mais nous n’avons pas encore atteint notre destination finale alors que le soleil se couche !

Nous sommes un peu nostalgiques de quitter l’Inde mais, avouons-le aussi, soulagés après 3 semaines de tension permanente face aux multiples rabatteurs et vendeurs en tous genres qui en avaient après notre porte-monnaie. Bien sûr, cela était devenu plus gérable depuis que nous avions quitté Delhi mais la vie de rue a quand même été intense dans la majorité des endroits que nous avons visités.

Nous passons donc la frontière, matérialisée par sa jolie porte couleur vermillon.

Premier arrêt obligatoire : le poste de l’immigration pour faire un visa d’entrée. Tout de suite, nous notons un changement d’ambiance par rapport à l’immigration indienne (ou française d’ailleurs) car l’officier responsable est sympa et n’arrête pas de rigoler. On en oublierait presque que nous sommes en face de douaniers !

Nous ne pouvons malheureusement pas nous attarder alors que les 17h sonnent car nous devons encore rejoindre Lumbini Sanskritik, sans savoir si des bus y vont encore à cette heure. Nous avons en effet réservé une chambre là-bas, alors en marche ! Nous prenons juste le temps de récupérer une carte SIM dans une ruelle parallèle, nécessitant par la plus grande surprise de filer nos empreintes digitales ! Nos réflexes indiens nous rattrapent : arnaque ? L’ambiance est tout à fait différente en tout cas et nous décidons de faire confiance aux vendeurs. Cela semble payer au moins à court terme car la SIM fonctionne. Nous prenons encore un petit temps de plus pour prendre une recharge de données à un petit vieux qui, ayant pitié de nous alors que nous ne comprenons pas comment l’utiliser, nous l’active lui-même en rigolant. L’ambiance de ce côté de la frontière semble vraiment plus légère et cela nous met en joie !

Il est maintenant 17h30 et la nuit commence à tomber. Nous n’avons toujours pas de solution pour rejoindre Lumbini et nous dirigeons donc par défaut vers la zone de « gare routière » officielle. Des taxis nous accostent et, alors que nous leur disons où nous nous rendons, nous disent qu’ils peuvent nous y emmener. Nous insistons pour prendre un bus et ils nous disent qu’aucun bus ne va à Lumbini. La réponse est subtile et heureusement que nous nous sommes un peu renseignés : il n’y a effectivement aucun bus direct pour Lumbini, mais les bus sont censés aller très régulièrement de Sonauli à un carrefour depuis lequel un bus va vers Lumbini. Nous lui répondons donc que nous cherchons le bus permettant d’aller « indirectement » à notre destination et nous sommes surpris de voir le chauffeur de taxi nous indiquer directement le bus du doigt !

Nous finissons par prendre les 2 bus pour arriver à Lumbini vers 20h. Des locaux dans les bus nous aident à ne pas descendre au mauvais endroit. Nous flippons un peu lorsque nous devons mettre nos sacs sur le toit du premier bus, et à chaque virage du trajet, mais tout se passe bien et nous les récupérons entiers et secs. Nous sommes serrés dans les véhicules mais les trajets ont l’immense avantage d’être très bon marché.

Nous arrivons à la guest house de nuit en pataugeant un peu dans la boue. Hé
oui, nous ne savons pas si la route est goudronnée mais, même si elle l’est,
elle est bien recouverte suite aux abondantes pluies des jours précédents ! La chambre semble bien pour le prix mais le gérant
nous informe que la probabilité d’avoir de l’eau chaude est faible car le temps
est trop pourri pour que leurs panneaux solaires puissent fonctionner. Nous
apprendrons que c’est classique dans les hébergements de ce niveau de prix mais
le côté écono-écolo nous convient malgré tout ! Nous terminons la journée dans
un restaurant proche. La guest house respecte un couvre-feu à 22h et nous nous
dépêchons de manger pour pouvoir dormir au sec ! À notre retour, la personne à
la réception demande à Anthony de l’aider à télécharger un jeu en anglais sur
son ordinateur, sans doute pour l’aider à passer la nuit ! Le moment est
surréaliste et très drôle, car le gars qui nous semble si gentil et calme vient d’installer
un jeu de massacre de zombies ultra-gore ! Nous émergeons le lendemain vers 10h car la journée de la veille, ayant débuté
vers 4h du matin à Varanasi et ayant
demandé de prendre 1 voiture VTC, 1 train et 3 bus, nous a bien vidés de notre
énergie. Nous chattons avec Rajani, une ancienne collègue népalaise d’Anthony qui
va nous faire découvrir son pays durant une bonne partie de ces 2 prochaines semaines.
Nous nous synchronisons, et étudions la ville de Lumbini en parallèle pour décider des endroits à visiter. Rajani arrivera le
lendemain matin en avion depuis Katmandou. Nous avons la journée pour visiter
une partie de la ville à deux. Ou plutôt, une bonne après-midi, car notre
préparation a duré le reste de la matinée. Nous quittons donc notre guest house
avec comme premier objectif l’un des plus importants buts et plaisirs de la
terre : manger ! Le repas est sympa et copieux. Nous en profitons pour goûter
des spécialités de l’établissement. Mention spéciale aux momos, beignets
vapeurs typiques du pays, pakoras, beignets frits de pois-chiche aux oignons,
tout bonnement excellents, et au snizzler, plat hétéroclite avec des frites,
de la viande et des légumes vapeurs, tout ça servi dans une grosse feuille de
chou sur une plaque chaude en fonte faisant crépiter le tout
plutôt impressionnant ! Nous sommes remplis d’énergie pour arpenter la ville et ses temples !

Lumbini est en effet une ville sacrée au Népal puisqu’elle est la ville où Siddharta Gautama, plus connu sous le nom de Bouddha, serait né. Il y a eu en fait plusieurs « bouddhas », terme signifiant que l’on a atteint l’illumination dans le bouddhisme, mais celui dont on parle le plus est Siddharta Gautama car il est le premier à avoir enseigné le bouddhisme et avoir eu des disciples. De ce fait, Lumbini est une ville remplie de lieux sacrés, principalement des temples bouddhistes. La ville est reconnue au niveau mondial et de nombreux pays, dont la France, ont fait construire un temple ici. Mais le lieu le plus sacré, et objets de nombreux pèlerinages, est le palais de Maya Devi, la mère de Siddharta Gautama, car c’est en ce lieu qu’elle aurait donné naissance à son fils prodigue.

Nous nous dirigeons vers l’immense parc de Lumbini, zone centrale de l’activité touristique et abritant la majorité des temples et palais. Nous passons rapidement devant le palais de Maya Devi car nous préférons visiter ce lieu phare avec Rajani. Nous prenons une route perpendiculaire où nous trouvons une statue de bébé Bouddha restaurée par la Thaïlande.

Nous filons vers un cours d’eau artificiel sympa que nous longeons jusqu’à atteindre des temples. Nous commençons par en visiter deux, dans un style népalais, ou en tout cas non attribués à un pays particulier à notre connaissance. Les temples sont tous deux accessibles après avoir traversé de jolis jardins ou cours apaisants. C’est là qu’après s’être déchaussée pour faire le tour d’un temple, un miracle se produit pour Marine! D’un coup, son pied blessé un mois plus tôt suite à sa chute au Mont Cook en Nouvelle-Zélande craque et toute douleur s’évanouit ! De quoi devenir bouddhiste pratiquante ! Des stoupas, sortes de bâtiments hémisphériques construits pour contenir des reliques corporelles du bouddha, sont disposés dans le jardin ou la cour, non loin du temple principal. Certains d’entre eux doivent en fait être des caitya, bâtiments commémoratifs n’abritant pas de relique, mais il est difficile de faire la différence ! En tout cas, ils sont richement décorés par des fresques, statues et autres dorures impressionnantes.

Nous étant un peu instruits sur le bouddhisme, grâce à notre guide papier notamment, nous reconnaissons quelques fresques, comme la roue de la vie décrivant les cycles de réincarnation des êtres, et les différents niveaux d’existence, ainsi que les 3 vices principaux dont il faut se détacher pour améliorer son karma : colère, ignorance et avidité.

Nous continuons notre visite en nous dirigeant vers le temple bouddhiste de la Chine. Nous sommes époustouflés par la grandeur de l’endroit. L’entrée est déjà très belle, mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt et nous accédons en progressant à une cour intérieure entourée de chemins couverts aux toitures typiques et agrémentés de jolis lampions rouges. Sur place, nous croisons également des chiots trop mignons en train de jouer et nous nous sentons comme des stars quand des jeunes filles népalaises nous demandent de faire des selfies après que nous leur ayons dit que nous étions français.

Nous continuons vers le temple de la Corée du Sud, un bâtiment monobloc imposant ! Malheureusement, nous ne pourrons pas entrer pour en voir plus et restons un peu sur notre faim.

Le jour commence à tomber et nous entamons la route du retour vers notre guest house, et ne sommes pas les seuls !

Au passage, dans une superette, nous nous essayons au jus de mangue en brique et à quelques gâteaux. Anthony est tout de suite accroché par le jus ! Ce sera le premier d’une longue série, avec quelques conséquences fâcheuses un peu plus tard. Mais pour le moment, c’est très bon et c’est tout ce qui compte.

Arrivés à la guest house, nous souhaitons nous laver … mais il n’y a pas d’eau chaude. Nous ne sommes pas téméraires et patientons jusqu’au lendemain en espérant que la situation s’améliore. Nous passons la soirée à lire sur Lumbini et le Népal en général, puis à faire nos demandes de visa pour le Myanmar.

Nous nous levons encore tardivement le lendemain. Marine retente sa chance avec l’eau chaude mais rien à faire, ce sera toilette de chat et shampoing à l’eau froide pour elle … Comment ça le froid conserve ?! Nous chattons avec Rajani, qui a un peu de retard avec son avion. Au final, elle prend un taxi pour aller de l’aéroport d’arrivée jusqu’à Lumbini et arrive très vite. Nous nous rejoignons dehors, au pied de la guest house. Après avoir déposé ses affaires dans notre chambre, nous filons au même resto que la veille. Nous sommes heureux de la retrouver et cela fait très bizarre pour nous, après pas mal de moments partagés à Nantes en France, de la retrouver dans son pays natal ! Nous prenons notre temps pour ces retrouvailles et discutons un bon moment autour d’un très bon repas avant de partir en quête des temples.

Cette fois, nous faisons cap vers le palais de Maya Devi. Nous devons enlever nos chaussures pour y accéder. Le sol étant mouillé, nous décidons d’y aller les pieds complètement nus. Nous faisons le tour du palais qui a avant tout une grande valeur sacrée et historique plutôt qu’un attrait esthétique particulier, le palais n’étant pas somptueusement décoré comme les temples de la veille. Moment solennel lorsque nous passons devant la zone précise où serait né Siddartha Gautama, que nous ne pouvons pas prendre en photo, remplie d’offrandes diverses incluant de nombreux billets de tous les pays. Dehors, les fanions bouddhistes accrochés en masse partout forment une très jolie composition. Nous en profitons pour faire des photos et selfies.

Nous ressortons et essayons de rincer nos pieds mais nous devons remarcher sur le sol humide et un peu boueux avant de remettre nos chaussures … Inutile donc ! Nous nous dirigeons ensuite vers la flamme de la paix éternelle pour ensuite rejoindre les temples dans la partie Est du parc, inexplorée la veille.

Nous commençons par visiter le temple bouddhiste du Myanmar. Son stoupa tout doré est très clinquant et impose le respect. Le temple lui-même est recouvert d’une toiture à plusieurs étages, typique, également couvert de dorures. Malheureusement, nous ne pouvons pas entrer pour en voir davantage.

Sur le chemin vers le prochain temple, Marine tombe en pamoison devant le chantier d‘un futur nouveau temple : on ne se refait pas ! Difficile d’imaginer que la majorité des temples du site aux allures traditionnelles n’ont en réalité que quelques dizaines d’année et sont construits avec du bon vieux béton !

Nous continuons par le temple du Cambodge, aux teintes rouge / roses et avec de nombreuses représentations du naga, le serpent d’eau hindouiste. Après quelques recherches, toute divinité bouddhiste aurait un serpent lié à sa personnalité. Beau programme ! Ce temple nous laisse une forte impression.

Nous terminons la zone Est par le temple de la Thaïlande, au parti pris original puisqu’il est tout blanc !

Nous retournons alors au cours d’eau central que nous traversons pour rejoindre les temples du Nord-Ouest.

Cette partie inclut plusieurs pays dont l’Allemagne et la France. Nous avons hâte de voir ce que nos compatriotes ont commandé, en espérant que le temple de notre pays sera à la hauteur des merveilles visitées depuis la veille ! Nous sommes épatés par la plupart des temples et en particulier celui de l’Allemagne qui est grandiose. Nous les visitons un peu plus au pas de course, l’heure de fermeture des édifices approchant.

Malheureusement, l’une des plus grosses déceptions provient du temple français lui-même ! Il s’agit en fait d’un stoupa minimaliste, ce qui peut être un parti pris, mais nous le trouvons vraiment inintéressant ! Tellement que nous nous demandons si ce minimalisme n’est pas une conséquence d’un très faible budget plutôt qu’un choix …

Nous terminons in-extremis juste avant la fermeture par la visite d’un temple népalais, au style newar, peuple ancien du pays. L’architecture est très caractéristique, à base de briques rouge et de menuiseries en bois, agrémentés de statues de pierre grise. Nous sommes sous le charme. Après la visite du stoupa français, ça fait du bien !

Nous retournons vers la guest house et nous arrêtons dans un resto un peu plus cher en espérant avoir des mets plus fins. Nous prenons un verre mais du coup, les serveurs, pensant peut-être que nous ne restons pas manger et l’apéro étant peut-être un concept superflu ici, ne reviennent pas prendre notre commande ! La commande elle-même est une galère car nous devons vérifier que chaque plat que nous souhaitons commander est disponible. La plupart ne l’étant pas, c’est long. Au final, les plats que l’on nous sert ne correspondent pas bien aux descriptions d’origine (pas de citron dans un poulet au citron, pas de noix de cajou dans un poulet aux noix de cajou …) et nous avons un peu l’impression de nous être fait avoir. Le prix élevé est par contre resté et nous payons une belle note ! Nous profitons du repas pour réserver un hôtel à Pokhara pour 3. Cependant, impossible de savoir si la chambre que nous avons prise a l’eau chaude, malgré toutes nos investigations ! Surprise ! Nous quittons le resto après s’être fait short change sous prétexte qu’il n’y a pas de monnaie dans la caisse … Une petite somme, mais au vu du mauvais rapport qualité-prix, ils auraient pu arrondir en notre faveur plutôt que l’inverse.

De retour à la guest house, nous réservons ensemble des billets de bus pour Pokhara le lendemain matin à 6h45. Réveil fixé à 5h30 ! Nous sommes contents d’avoir fait des grasses matinées les deux jours précédents !

Comme prévu, le réveil est douloureux et il fait encore nuit quand nous quittons notre hébergement. Nous sommes un peu en avance sur le départ du bus mais entreprenons un repérage du lieu de départ avant de prendre un petit déjeuner dans une des rares échoppes ouvertes à cette heure. Grâce à Rajani jouant les traductrices de choc, nous arrivons à communiquer efficacement avec le gérant qui nous propose une table où nous dégustons des brioches et du thé. Nous prenons un paquet de brioches en rab pour la route et partons rejoindre le bus. Nous embarquons après avoir laissé nos sacs dans une soute très poussiéreuse et ne nous faisons guère d’illusion sur l’état dans lequel nous allons les récupérer. De toute façon, c’est non négociable car nous avons interdiction d’emmener nos gros sacs en cabine. Nous conservons en revanche les petits sur nos genoux.

Le bus démarre : il est temps pour nous de quitter la magnifique Lumbini pour emprunter les routes de montagne népalaises ! Enfin, pas tout de suite. Nous faisons deux arrêts pour remplir le bus qui est pour le moment assez vide. Le premier, à Bhairahawa¸ ville locale où le remplissage est modéré, et le second à Butwal, carrefour des transports dans le Teraï népalais où le bus se remplit beaucoup plus d’un coup. En bonus, nous avons aussi le droit à une bénédiction forcée (moyennant finance, bien sûr !) par un vieux prêtre qui nous appose des Tikka sur le front. Une première pour Anthony ! On se demande un bref moment le pourquoi des Tikka alors que nous allons entamer notre pérégrination dans les montagnes et ne cherchons pas trop à en obtenir la réponse ! Une mesure de sécurité routière, peut-être ?

Nous entamons la partie montagneuse du voyage. Les paysages sont très sympas mais il est difficile de les photographier entre deux virages derrière les vitres poussiéreuses.

Après plus de 4 heures de trajet, nous commençons à avoir du mal à gérer le tape-cul incessant d’un bus qui semble manquer de suspensions. Nous changeons de position sur nos sièges pour nous soulager mais cela ne change pas spécialement la situation. Aussi sommes-nous heureux lorsque le bus s’arrête pour faire une pause. Nous descendons joyeusement. La pause est néanmoins très brève et nous nous rendons compte de notre précarité géographique lorsque le moteur de notre bus redémarre et les passagers y remontent sans beaucoup de sommation de la part du conducteur et de notre « steward » à bord. Anthony remonte aussitôt mais Marine, attendant son tour pour aller aux toilettes, et Rajani l’attendant en bas, ne sont toujours pas là lorsque le bus redémarre ! Anthony interpelle alors vigoureusement l’équipe pour indiquer le problème comme il peut et le bus s’arrête, laissant à Marine et Rajani la possibilité de remonter. Qui sait ce qu’il se serait passé si nous étions restés tous trois dehors, nos gros sacs repartant sans nous avec notre bus pour plusieurs heures de route encore !

Le bus s’arrête de nouveau vers 12h pour une pause déjeuner. Après maintenant 6 bonnes heures de trajet, dans les embouteillages une grande partie depuis notre dernier arrêt, c’est une bonne nouvelle ! Cela devient même une très bonne nouvelle lorsque nous découvrons le restaurant où tout le monde se masse pour déjeuner car il propose une sorte de formule buffet unique à base de dhal où nous pouvons nous servir de soupe de lentilles, riz, chapatis et légumes divers rissolés en grande quantité.

Nous mangeons assez rapidement maintenant que nous sommes prévenus que le départ du bus peut survenir à n’importe quel moment. Anthony tente de prendre un chai en fin de repas, le paie et est invité à patienter à sa table. Malheureusement, le conducteur du bus appelle à remonter, ce que nous comprenons grâce à Rajani, bénie soit-elle ! Anthony restera donc avec son jeton rose, témoin de sa commande, qu’il gardera en souvenir pour la peine !

Nous somnolons tous sur le reste du trajet, mangeant parfois un peu de pain et des clémentines. Quelques arrêts toilettes ci et là et encore plein de jolies vues sur la vallée ou des champs fleuris aux abords des différents villages rencontrés. Petit point noir tout de même : une femme est malade depuis le déjeuner et n’arrête pas de vomir dans un sachet à 1 mètre de nous. Nous prenons sur nous pour l’ignorer mais c’est difficile. Au final, le trajet prend plus de temps que les 6-7 heures annoncées au départ, atteignant plutôt les 10 heures en incluant la pause midi, sans doute à cause des bouchons. Nous récupérons nos gros sacs bien dégueu comme anticipé lors de leur dépôt ! Mais cela importe peu : nous sommes à Pokhara maintenant et de nouvelles aventures nous attendent !

Entre bat cave et parapente, la ville allait nous offrir de beaux souvenirs ! On vous en dit plus dans le prochain article !

PS : les cartes