Après 2 jours dans la Venise du Rajasthan, Udaipur (cf. Article précédent), nous nous réveillons en début de matinée dans le train de nuit alors que nous arrivons près de notre prochaine destination : Agra. Taj Mahal, nous voilà !

Nous descendons de nos lits avec les mêmes acrobaties que la veille puis nous récupérons nos sacs transformés en oreillers de fortune, avant de remettre nos chaussures. Nous sommes un peu fatigués car notre nuit n’est pas complète mais ce train couchette était définitivement plus confortable que le bus de nuit de Pushkar à Jaisalmer. Nous arrivons à quitter le train sans encombre.

Avant de nous jeter dans la foule des rickshaws et des chauffeurs de taxi, nous cherchons le bureau pour touristes officiel afin d’avoir des informations concernant notre prochain voyage : la traversée de l’Inde d’Ouest en Est jusqu’à Varanasi. Malheureusement, le seul bureau que nous trouvons semble être un tour opérateur vendant des séjours complets à Agra, ce qui ne nous intéresse absolument pas. Il y a trop de monde pour continuer les recherches sereinement. Nous en avons marre et quittons cette cohue.

Dehors, ville du Taj oblige, nous assistons à une effervescence de chauffeurs de taxi et de rickshaws cherchant à nous proposer leurs services à des prix pas si intéressants qu’ils veulent bien nous le faire croire. Nous nous replions dans la gare afin de commander un chauffeur VTC. Nous y arrivons après plusieurs tentatives infructueuses et fonçons au point de prise en charge, nous demandant de traverser les hordes de démarcheurs en tous genres. Malheureusement, il y a confusion sur le point de prise en charge et notre chauffeur annule rapidement la course ! Nous voici au milieu des rabatteurs, sans option relativement bon marché. Retour vers la gare pour un nouveau repli et éviter de se précipiter dans les bras du premier gonfleur de prix venu ! Nous cherchons un nouveau chauffeur via nos téléphones. Problème : il n’y a plus de réseau mobile, la poisse ! (On nous expliquera plus tard que ce sont des coupures programmées par le gouvernement …) Par chance, la gare propose une borne Wifi. Un peu difficile de s’y connecter mais on y arrive finalement. Nous arrivons à retrouver un chauffeur. Vite au point de prise en charge, après avoir retraversé la horde. Bien entendu, nous perdons vite le réseau à nous éloigner et nous croisons les doigts de retrouver la voiture dans le chaos organisé devant la gare d’Agra. Par chance, nous la trouvons !

Arrivés à la guest house, nous sommes reçus de façon assez froide contrairement à ce que laisse penser le nom de l’établissement : la friends guesthouse. Il faut donner tous les papiers et payer tout de suite, sans voir la chambre, sans poser nos sacs, rien. En outre, une fois les formalités faites, le réceptionniste nous donne notre clé mais ne nous explique pas le fonctionnement de la chambre et ne nous donne même pas tout l’équipement d’entrée … Magnifique service …

Nous laissons nos gros sacs dans la chambre puis explorons la rue pour trouver à manger. Pas mal d’options s’offrent à nous et nous nous arrêtons manger des nouilles sautées et des friands de pomme de terre sur le conseil d’un jeune local qui parle anglais. Petit problème, le vendeur fourre les beignets de pomme de terre de légumes crus, avant de mettre le tout au micro-ondes. Oups ! Il est fortement déconseillé de manger cru et nous ne pensions pas que les choses allaient tourner ainsi. Par politesse, nous les mangeons malgré tout et envoyons en secret des prières à tous les dieux locaux d’épargner nos intestins dans les prochains jours. Pour finir, et ce même si nous n’avons plus d’argent sur nous, notre guide ponctuel nous propose de gouter à une douceur sucrée d’un stand tout proche : le zlabi. Cette pâte frite en fins lacets concentriques et plongée dans un sirop fait un dessert très agréable.

Nous retournons à la guest house pour prendre un thé sur le toit. Nous demandons à voir quelqu’un pour réserver des tickets de train, comme indiqué dans les services disponibles de l’établissement. On nous répète que la personne compétence arrive dans 30 min … pendant 1h de temps ! Et pendant ce temps-là, un chat.

Au bout de cette longue heure, nous fonçons voir la personne « compétente » qui s’avère être celle qui nous a reçus assez froidement le matin même … qui ne peut finalement pas nous aider car il ne gère pas les quotas d’urgence … Nous avons attendus pour rien.

Nous retournons dans notre chambre où nous geekons le reste de l’après-midi pour envoyer l’article sur Melbourne, trouver une solution pour rejoindre Varanasi, voir si nous pouvons envoyer un colis, etc. En appelant une agence de voyage bien évaluée sur Internet, celle-ci nous donne une solution gratuite pour gérer au mieux nos billets à quota d’urgence ! Très sympa. Il nous suffit en effet d’aller à la gare tôt le matin.

Nous ressortons de nuit pour aller manger de nouveau dans la rue, prenons des Aloo Paratha, des sortes de crêpes de pommes de terre, des thés chais, et une grosse assiette de nouilles sautées pour 2 à un vendeur de rue qui n’était pas là le midi mais qui semble très populaire au vu des assiettes sales sur le rebord de son échoppe. Nous nous rendons compte à quel point nous sommes devenus optimistes sur la street food quand nous voyons le vendeur de nouilles essuyer nos assiettes avec un chiffon qu’il utilise aussi pour s’essuyer les mains pendant qu’il cuisine … En plus des légumes crus du midi, ça s’appelle tenter le diable !

Nous faisons finalement un tour dans une échoppe de Petha local, des sucreries très connues à Agra dures à l’extérieur et avec une structure proche de la gelée à l’intérieur. Très surprenant ! Malheureusement, c’est très cher dans cette boutique et les temps de conservation d’un mois ne nous semblent pas assez longs pour un colis, surtout au vu de leur conditionnement très « artisanal ».

De retour à notre chambre, Marine est prise de crampes abdominales et inaugure ce que certains appellent la Delhi Belly. Visiblement, la nourriture du midi était effectivement trop risquée et nous étions définitivement optimistes. Nous décidons de rester tranquilles pour le reste de la soirée.

Nous nous réveillons tôt le lendemain comme prévu. Anthony tente une excursion dans la douche … mais il n’y a pas d’eau chaude ! Il abandonne le projet en pestant une nouvelle fois sur l’établissement, vu que nous n’avons reçu aucune instruction la veille. Marine est toujours malade et va devoir prendre courageusement sur elle pour passer la journée.

Nous commandons un chauffeur pour aller à la gare d’Agra Fort depuis la chambre qui arrive rapidement. Arrivés à la gare, nous trouvons rapidement le guichet pour touriste où Anthony entreprend les démarches afin d’obtenir les tickets en quota d’urgence pour Varanasi. Il est 9h30 alors que les places du quota ne sont disponibles qu’à partir de 10h et plusieurs personnes attendent devant le guichet. Anthony remplit les formulaires et donne tous les papiers en avance à la guichetière afin de ne pas louper sa chance lorsque les 10h fatidiques sonneront. Marine attend péniblement sur une chaise non loin de là alors que son ventre la harcèle. Tandis que nous attendons l’heure H, nous apercevons des chauffeurs de rickshaws qui nous attendent en embuscade à la sortie, sachant bien que nous devrons repartir à un moment ! L’un d’eux vient même demander à Anthony notre prochaine destination.

L’attente est un peu pesante et nous croisons les doigts d’avoir nos places, ne sachant pas à quelle vitesse celles-ci disparaissent. Ce que nous avons constaté en revanche, c’est que les 15 prochains jours sont en liste d’attente et ce trajet nous semble donc très populaire. Il est maintenant 9h58 et nous retenons notre souffle … Dix heures ! L’agent se lance. Elle pianote sur son ordinateur, regarde à l’écran, clique, double-clique, frappe de nouveau les touches de son clavier. Anthony la regarde passionnément et attend le verdict qui ne tarde pas à tomber : nous avons nos 2 places ! Petit bémol : le train part de Tundla au lieu d’Agra et il nous faudra prendre un bus pour rejoindre cette gare. Hourra !

Nous repartons avec l’un des nombreux chauffeurs de rickshaw de la zone. Direction le Taj Mahal ! Peut-être un des lieux les plus touristiques du pays. Nous nous attendons à une foule immense malgré l’heure encore matinale. Arrivés à la porte ouest du monument, nous devons payer notre chauffer 80 roupies. Problème : nous n’avons que 100 roupies sur nous. Le chauffeur joue alors aux idiots et nous affirme qu’il n’a « malheureusement » pas de monnaie. Refusant de lui céder tout notre argent après avoir justement négocié le prix de 80 roupies, nous descendons du rickshaw pour aller parlementer avec des indiens buvant un thé à côté. Nous leur demandons s’ils ont de la monnaie mais la discussion est compliquée alors que personne ne parle un anglais convaincant. Le vendeur de thé refuse de prendre un billet de 100, même nous lui achetons un thé, et les clients à qui nous parlons n’ont pas de monnaie sur 100. La partie est mal engagée et nous maudissons les magouilles du chauffeur. Nous nous résignons et allons pour donner l’argent au chauffeur … mais l’un des clients avec qui nous venions de discuter revient vers nous et nous donne 20 roupies. Nous lui expliquons que ce n’est pas possible de trouver une issue concluante pour tous les deux avec un billet de 100 et un autre de 20 mais il nous dit de garder l’argent ! Issue très étrange s’il en est !

Nous entrons sur le site du Taj Mahal et sommes rapidement interpellés par des guides ainsi que des vendeurs de babioles en tous genres. Nous passons à côté d’un restaurant où nous nous arrêtons pour que Marine petit déjeune un riz blanc afin de calmer son pauvre petit ventre. Anthony en profite pour boire un thé chai. Nous nous dirigeons ensuite vers les guichets pour prendre nos tickets. Plein de monde dans la cour. Nous craignons de passer plusieurs heures à attendre mais sommes agréablement surpris de voir la file se vider rapidement devant nous grâce aux incroyables guichetiers. Nos tickets en poche, nous allons chercher notre bouteille d’eau « gratuite » pour compenser l’interdiction d’apporter nos propres bouteilles ainsi que de la nourriture dans l’enceinte du Taj.

Nous passons les contrôles de sécurité chacun de notre côté car ils ne sont pas mixtes. Anthony se fait confisquer des friandises sucrées achetées dans la rue. La file pour le contrôle est assez longue mais il décide d’aller faire consigner ces friandises pour ne pas gâcher. Par chance, l’agent de sécurité compréhensif l’autorise à repasser de façon prioritaire.

Nous pouvons enfin visiter le légendaire Taj Mahal ! Ce lieu est absolument magnifique. Nous arrivons tout d’abord près d’une porte rouge fabuleusement décorée mettant en scène l’arrivée sur le célébrissime mausolée d’un marbre blanc immaculé.

Il y a beaucoup de monde et il est difficile de prendre une photo correcte avec une bonne perspective et sans avoir au moins un morceau de touriste avec !

Nous prenons donc notre temps pour prendre des clichés intéressants dès lors que nous avons une fenêtre de tir, en nous imposant quand des groupes ont fini de prendre leurs photos. Et ce, en dépit des tentatives des photographes payants à la sauvette de nous virer. Nous recevons en effet plusieurs fois de vives injonctions visant à nous intimider mais nous sommes moins crédules qu’à Delhi et tenons fermement nos positions, prenant même le temps de faire des selfies en face du monument. Nous prenons un peu de plaisir à l’idée de faire patienter ces autocrates autoproclamés rois du site.

Nous examinons le Taj sous tous les angles accessibles.

Un vieil homme nous demande à un endroit d’enlever nos chaussures mais peu de gens suivent cette consigne et nous ne savons pas si elle est officielle. Nous faisons la queue pour déposer nos chaussures en consigne … mais celle-ci s’avère payante et il est hors de question de se faire extorquer plus d’argent après une entrée déjà chère. Nous enlevons tout de même nos chaussures pour visiter la mosquée à côté du mausolée, en gardant nos chaussures à la main.

Sur le retour, nous apercevons le musée du Taj toujours situé dans l’enceinte de ce dernier. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à y voir et le tour est vite fait. En sortant du musée en revanche, la perspective inédite sur le mausolée partiellement caché par de la végétation nous ravit.

Nous sortons finalement de l’enceinte du Taj pour rejoindre le comptoir où sont stockées les sucreries laissées en consigne. Nous souhaitons ensuite rejoindre un restaurant conseillé par notre guide papier … mais nous n’avons plus de cash. Nous faisons 3 distributeurs sans qu’un seul ne veuille nous donner l’argent salvateur et nous décidons donc d’aller au restaurant pour demander s’ils acceptent la carte. Réponse brutale : non. Le sens du service tout de même, le restaurateur négocie avec un rickshaw voisin une course à 40 roupies pour nous aider à faire le tour des distributeurs un peu éloignés jusqu’à en trouver un de fonctionnel. C’est un succès : nous arrivons à retirer de l’argent. Puis, le chauffeur, très sympa de surcroît, nous ramène au restaurant. Nous sommes contents et entrons enfin dans le restaurant, dans lequel aurait mangé Johnny Halliday !

Après avoir correctement mangé et trouvé une stratégie pour rejoindre Tundla le lendemain, nous rentrons à pied jusqu’à la guest house.

Marine est fatiguée et voudrait se reposer. Elle dort tout l’après-midi, affaiblie par la maladie, tandis qu’Anthony fait des améliorations techniques sur le blog. Nous indiquons au gérant de la guest house que nous n’avons pas d’eau chaude et il nous explique qu’il suffit en fait d’activer un interrupteur à l’extérieur de la chambre. Il avait manqué de nous donner cette information la veille, mais mieux vaut tard que jamais ! C’est à se demander si ce genre de manque est juste un oubli ou une façon d’économiser de l’argent pour l’entreprise.

La nuit tombée, nous allons manger des nouilles et du riz sauté dans la rue car c’est le plus accessible d’où nous sommes. Nous rentrons à la guest house pour y terminer notre journée. Marine prépare les photos pour le prochain article. Anthony a une énorme absence et glande littéralement.

Notre destination du lendemain matin est le fort d’Agra, le plus beau fort rouge de tout le Rajasthan selon la rumeur. Arrivés près du fort, nous sommes impressionnés par la vue de l’imposante muraille alors que nous sommes encore dans le véhicule. Ça promet !

Nous posons nos sacs dans la cahute qui sert de vestiaire obligatoire puis achetons nos 2 tickets. Nous hésitons à prendre un guide mais cela alourdirait trop la note.

La visite s’ouvre sur deux portes rouges monumentales toutes décorées de sculptures, motifs incrustés et peintures colorées.

Nous débouchons alors sur une grande place trop vide et peu attrayante que seuls viennent égayer quelques facétieux tamias en quête de nourriture. Le palais, encore embrumé, nous attend un peu plus loin. En approchant, nous distinguons de nouveaux et somptueux décors ornant la façade.

Nous passons la porte de l’enceinte et vivons un petit instant de magie tandis que les rayons du soleil traversant un moucharabieh illuminent la scène. Instant très court car c’était sans compter sur les accros aux selfies !

Nous arrivons alors sur un premier ensemble de bâtiments de grès rouge finement ciselé, de vraies merveilles. Une terrasse offre une vue panoramique sur les environs et un Taj Mahal complètement perdu dans la brume.

Nos pas nous conduisent ensuite à un nouvel ensemble de bâtiments, datant d’une autre époque, blancs cette fois. Certains sont incroyablement luxueux, tout de marbre incrusté de délicats motifs en pierres semi précieuses. Nous sommes admiratifs devant ce travail d’orfèvre.

Notre visite s’achève sur une immense et somptueuse salle d’audience publique, toute en piliers et perspectives. Elle aboutit sur de beaux, et cette fois bien entretenus (comprenez irrigués !) jardins, invitant à la promenade.

Nous sommes ravis de la visite même si l’absence de guide s’est malgré tout fait ressentir. En effet, l’endroit est vaste et nous avons vu les guides des autres groupes s’arrêter dans pratiquement chacune des nombreuses pièces du fort.

Nous regagnons l’entrée et récupérons nos petits sacs d’appoint. Pas de données mobiles disponibles et nous devons donc négocier un rickshaw … Nous essayons de raccourcir le trajet pour limiter les frais en nous dirigeant vers le Taj Mahal d’où nous pouvons rentrer à pied, mais pas sûrs que le tarif soit moins élevé finalement … Arrivés à notre guest house après une marche un peu plus longue que dans notre souvenir, nous croisons le chauffeur de rickshaw de l’hôtel à qui nous demandons de nous attendre, le temps de récupérer nos sacs à dos, pour notre prochain voyage. Direction l’arrêt de bus Bhiji Ghar près de la gare Agra Fort où nous avons retiré nos billets de train la veille. Nous finissons à pied et demandons à la gare routière le bus pour Tundla. Un homme nous l’indique mais nous tentons de recouper l’information pour éviter les surprises récurrentes depuis le début de notre séjour.

Nous avons le temps pour manger et filons donc dans la rue acheter deux ou trois petites choses : une sorte de riz avec des chutneys, des papadums et des gâteaux au sésame. Nous sommes prêts à faire la route ! Nous mangeons dans le bus au cas où il déciderait de partir à n’importe quel moment sans nous.

Le bus démarre enfin et nous surveillons avec le GPS pour ne pas aller trop loin. Nous payons 80 roupies à 2 pour 1h de route ! C’est vraiment très bon marché. Le bus nous dépose pile derrière la gare. Après avoir glané des Dahl Kachari, des beignets au Dahl, rassis à un vendeur dans la cour de la gare, nous empruntons la passerelle au-dessus des voies pour rejoindre l’accès principal. Nous avons du temps devant nous avant l’arrivée du train et nous explorons la voie à la recherche d’un endroit où nous poser. Nous passons devant une salle fermée à clé sur laquelle est inscrit « spécial touriste ». Nous demandons à des personnes dans la salle juste à côté si nous pouvons y accéder et un homme finit par nous ouvrir la salle. Aidé d’un « boy », il nous installe même le canapé et les sièges à son goût, façon « les rois de la déco », et nous laisse.

Nous restons quelques heures à l’écart de la foule qui envahit peu à peu les voies. Nous pouvons même recharger nos téléphones. Anthony en profite pour avancer l’article sur Christchurch et Akaroa.

Le soir tombe et nous décidons d’aller manger dans un restaurant de la cour par laquelle nous sommes arrivés. Nous dégottons des thalis pour 75 roupies pièce. Nous avons même le droit à des chappattis en rab gratuitement et sommes impressionnés de voir leur cuisson directement dans la flamme de la gazinière.

Nous nous dirigeons finalement vers notre voie et cherchons où peut bien arriver notre voiture « B2 ». Des hommes en rouge essaient de nous « aider » mais nous comprenons qu’ils veulent qu’on les paie pour nous amener, nous et nos bagages, au bon endroit. Nous refusons et essayons de nous débrouiller avec des applications mobiles et en demandant à d’autres touristes. Un doute subsiste malgré tout au moment de l’arrivée du train mais nous arrivons à monter dans le bon wagon. Il n’est que 21h mais nous sommes censés arriver à 4h du matin et nous faisons donc nos lits pour nous coucher directement. Anthony s’endort presque avant d’apercevoir … un cafard en face de lui ! La nuit risque d’être plus longue que prévu !

Le voyage pour Varanasi n’allait pas être de tout repos pour Anthony, de même que l’arrivée en pleine nuit dans la ville allait nous demander de puiser un peu plus dans nos réserves d’énergie. Cette dernière étape de voyage indien allait malgré tout nous offrir de très bons moments aux bords du Gange et dans ses ruelles labyrinthiques … Mais pas trop de révélations ! On en garde pour le prochain article ! À bientôt. PS : les cartes